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Clermont Geek Convention 2022 (Partie II)

La Clermont Geek Convention, ce n’est pas que des exposants et du merchandising. C’est aussi des animations, des rencontres et des conférences sur des thèmes très divers.
Mais au final, quel est mon avis sur cette édition 2022 et est-ce que j’y retournerais l’an prochain ?

Bien évidem­ment, il est totale­ment pos­si­ble de pass­er une bonne con­ven­tion sans avoir à débours­er plus en dehors du tick­et d’en­trée. Pen­chons-nous un peu plus sur la pro­gramme et les activ­ités pro­posées !
Comme chaque année, dif­férents espaces sont dédiés pour les ren­con­tres, les ani­ma­tions et les con­férences, ce qui n’est pas plus mal ! Un des incon­tourn­ables à cette con­ven­tion reste les shows et con­cours cos­play, surtout que Cler­mont-Fer­rand fait aus­si les sélec­tions pour la Coupe de France de Cos­play depuis quelques années déjà. Cette fois-ci, il était pos­si­ble de prof­iter du spec­ta­cle avec une grande scène pour imposante et plus de places assis­es (ce qui avait été reproché les autres années). Il fal­lait au moins ça pour mieux en prof­iter, surtout que le niveau était plutôt haut pour nos amis cos­playeurs.
Majori­taire­ment, on retrou­ve la même recette que les autres édi­tions : des ate­liers autour de la cul­ture japon­aise (origa­mi, cui­sine, cal­ligra­phie) mais avec des places lim­ités ; des con­férences (Pixar, One piece, Nao­ki Ura­sawa, Poké­mon) tou­jours intéres­santes mais où la qual­ité peut vari­er selon les inter­venants et con­férenciers présents ; ani­ma­tion jeux-vidéos où il est pos­si­ble d’af­fron­ter des influ­enceurs (Fred of the Dead, Aya­mi Michelle) ; les ren­con­tres autour des vidéastes (Mis­ter­Fox, Mikael J, Ed). Ce sont tou­jours des propo­si­tions sym­pa­thiques et qui per­me­t­tent aus­si de pass­er un bon moment en con­ven­tion, tout en vari­ant un peu son programme. 

 

Quelles nou­veautés pour cette année ? Heureuse­ment, chaque édi­tion n’est pas un copi­er-coller des années précé­dentes. La grosse nou­veautés pour 2022 est l’ar­rivée de Devon Mur­ray, acteur des films Har­ry Pot­ter, sur laque­lle l’équipe a fait une grosse com­mu­ni­ca­tion. A not­er qu’il s’agis­sait du seul invité pour lequel il fal­lait pay­er un sup­plé­ment pour le ren­con­tr­er et pren­dre une pho­to, ce qui reste totale­ment jusi­fié pour un acteur étranger. 

Autre bonne nou­veauté : un con­cert du groupe Star­rysky ! Là encore, c’est tou­jours un plaisir d’avoir des activ­ités var­iés, et un con­cert reste tou­jours le bien­venu pour avoir une bonne ambiance et pour bien finir un week-end (surtout qu’il n’y avait pas besoin de pay­er en plus, il n’y avait qu’à prof­iter). En plus, il était pos­si­ble de pou­voir bouger, se lever, se rap­procher de la scène sans avoir à se faire rép­ri­man­der, c’é­tait un moment assez viv­i­fi­ant ! Par con­tre, quel dom­mage de not­er un retard bien con­séquent à cause de prob­lèmes tech­niques … 
Notons égale­ment la présence d’une expo­si­tion autour du man­ga L’at­taque des Titans, avec divers dessins et maque­ttes autour de l’u­nivers. Je trou­ve que c’é­tait un peu un raté dans cette con­ven­tion : mal situé, autour de l’e­space gam­ing, et avec peu de choses à voir, cela n’é­tait claire­ment pas à autour des attentes … C’est dom­mage, car c’é­tait une idée encore inédite jusqu’à main­tenant. Per­son­nelle­ment, je suis encore plus déçue car l’édi­tion 2020, si elle n’avait pas été annulé, aurait aus­si pro­posé une expo­si­tion sur Berserk, et j’au­rai net­te­ment préféré voir celle-là.

 

Pour com­mencer, il est indé­ni­able que je retourn­erais à la Cler­mont Geek Con­ven­tion 2023, car cela reste mon ren­dez-vous annuel et que je compte n’en man­quer aucune. Aus­si, je pense qu’il faut soutenir ce genre d’événe­ments lorsqu’ils sont organ­isés près de chez vous !
J’ai glob­ale­ment passé un bon moment durant ce week-end, mais je trou­ve que beau­coup de points sont à not­er. Tout d’abord, j’avais peur que le change­ment de lieu soit trop per­tur­bant et que les moyens de s’y ren­dre ren­dent le périple plus com­pliqué. Au final, c’é­tait plutôt bien organ­isé : des navettes à par­tir du lycée Lafayette toutes les 20 min­utes cir­cu­laient, assez rapi­de­ment. Même à l’en­trée, et mal­gré le nom­bre de vis­i­teurs, les bénév­oles par­ve­naient à vite nous faire entr­er, et le temps d’at­tente était court. Glob­ale­ment, il y avait assez de choses à faire et à voir pour jus­ti­fi­er une venue les deux jours (à con­di­tion d’être intéressé par les activ­ités, et d’avoir envie de faire plusieurs choses). Comme tou­jours, je salus la diver­sité d’ac­tiv­ités et d’an­i­ma­tions, avec des sujets essayant de touch­er divers thèmes de la pop-cul­ture. Pour cette année, je suis con­tente d’avoir vu plus d’ex­posants indépendants/créateurs. Par manque de bud­get, je n’ai pas pu faire plus d’achats et décou­vrir de nou­veaux titres et édi­teurs, et c’est quelque chose que je regrette.
Un gros point négatif que je tiens à not­er, reste les stands “malveil­lants”. Sachez que tout n’est pas rose en con­ven­tion, et que vous pou­vez trou­ver de la con­tre­façon, et je pense qu’il con­vient aus­si aux organ­isa­teurs de ne pas laiss­er pass­er ce genre de pra­tique. Je me sou­viens égale­ment d’un stand de scalpeurs, qui revendait à des prix d’or des édi­tions col­lec­tors de man­gas (dont les One Piece), et ce genre de pra­tique ne devrait pas avoir sa place selon moi.

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