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Shangri-La Frontier

Un nouveau défi pour un héros habitué à finir des jeux-vidéos digne de figurer dans une vidéo de Joueur du Grenier !
Un avatar avec une tête d’oiseau va semer la pagaille dans Shangri-La Frontier, nouvelle réussite dans les MMORPGs, et tentera d’affronter chaque obstacle !

Sun­raku est un fan d’un genre de jeu-vidéo bien spé­ci­fique : il aime les jeux ratés, nuls, mal codés et par con­séquent, dif­fi­ciles à ter­min­er telle­ment ils sont mal faits ! Mal­gré tout, il parvient à tous les finir à force de per­sévérance et d’acharne­ment. Alors qu’il ter­mine un énième jeu pour­ri, on lui con­seille Shangri-La Fron­tier, un MMORPGs très en vogue, avec plusieurs mil­lions de joueurs inscrits, et jugé comme excel­lent : un vrai monde ouvert, avec plusieurs pos­si­bil­ités d’ac­tion, et avec une vraie courbe de dif­fi­cultés.
Sun­raku décou­vre ce nou­v­el univers, avec pour seul accou­trement un masque d’oiseau pour cacher son iden­tité. Et plus qu’un jeu réus­si, il se trou­ve face à un jeu cou­vant beau­coup de dif­fi­cultés et d’épreuves encore non-résolues par les autres joueurs con­nec­tés. Il n’en fal­lait pas plus pour enchanter notre héros, qui compte bien met­tre à prof­it toute son expéri­ence de joueur déterminé !

 

Que dire de ce man­ga ? Habituelle­ment, je ne suis pas fan des his­toires se déroulant dans des jeux-vidéos, car c’est sou­vent répéti­tif et pas très inspi­rant. Ici, le con­cept a le mérite d’être amu­sant. J’aime l’idée que c’est un man­ga qui aime con­stru­ire un univers avec des mys­tères et secrets jamais réso­lus, mais qu’il ne se prend pas la tête pour autant (en tout cas pour son début). Shangri-La Fron­tier n’es­saie pas de réin­ven­ter le genre, ni de con­stru­ire un univers style fan­ta­sy orig­i­nal. Il se repose sur des acquis et une base com­mune, et on ne s’y perd pas trop. Les expli­ca­tions don­nées sont claires, et le lecteur parvient à rester dans une zone de con­fort. Le man­ga se dis­tingue surtout par son humour, et son côté décalé. Au-delà d’une aven­ture épique, l’his­toire pro­pose des sit­u­a­tions cocass­es, des quipro­qu­os et surtout improb­a­bles, avec des per­son­nages qui ne man­quent pas de car­ac­tère. Cha­cun a sa per­son­nal­ité et ses mim­iques, qui les ren­dent uniques et dif­féren­cia­bles les uns des autres. C’est assez rafraichissant, et on passe un bon moment de lec­ture. Par moment, ça peut nous rap­pel­er nos pro­pres expéri­ences de jeu avec des amis.

De l’hu­mour, oui, mais pas que, bien heureuse­ment ! C’est aus­si un man­ga bien dynamique, avec des com­bats qui restent assez plaisants. On lit le tome rapi­de­ment, et ça passe tout seul ! C’est bien ryth­mé entre les moments plus épiques et les pas­sages tran­quilles. Il se passe suff­isam­ment d’événe­ments pour ne pas s’en­nuy­er, sans tomber dans le com­pliqué. Le dessin n’est pas en reste non plus : ce n’est pas un style unique, et il reste assez générique, mais il a le mérite d’être très lis­i­ble, bien détail­lé et bien équili­bré dans son ensemble. 

Au final, je trou­ve que c’est un man­ga très acces­si­ble, plutôt détente, et qui est très bien pour pass­er un bon moment. Per­son­nelle­ment, ça ne sera pas ma lec­ture de l’an­née, et je ne pense pas qu’il devien­dra un incon­tourn­able des man­gath­èques. Mais … son but reste bien de pro­pos­er une his­toire amu­sante, attrayante, pour des nou­veaux lecteurs et pour des anciens en quête de titre plus léger mais de qualité !

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